Plongez directement dans Ouvrez un magasin ! de Jean-Marc Bruguière en lisant la page 1 qui annonce très précisément le contenu qui sera développé.

Créer un magasin, probablement, mais avec quel profil ?

Le premier chapitre présente le profil du créateur de magasin, ses motivations, sa perception via le regard des autres, les compétences requises, puis l’accompagnement du créateur de commerce : les aides, les possibilités de coupler avec un emploi salarié ou un congé formation, les aides dont le commerçant peut bénéficier (ACCRE, NACRE…). Il se termine, comme toutes les autres parties de l’ouvrage, par un intéressant bilan assorti de questions à se poser (ici, en particulier, le soutien de la famille, le capital disponible) et par un témoignage.

Le commerce de détail en panorama

Le panorama du commerce de détail, orienté macro et relevant « de fortes disparités entre domaines d’activité et tailles d’entreprises » fait l’objet du second chapitre. On ne descend donc pas au niveau des sous-segments ou des croisements qui font souvent la force des concepts innovants.

Le développement sur l’immobilier (murs, fonds, baux…) est plus « béton », mettant bien en balance les avantages et inconvénients de chaque dispositif, cela à court et moyen terme (69-85).

Le chapitre 5 traite des grands principes de gestion et compta. Ce développement très lisible, simple pour une première approche générique (i.e. non spécifique aux commerçants et applicable à tous les entrepreneurs) ne répond cependant pas à quelques questions que le commerçant peut se poser :

  • Quel est le capital moyen pour un commerce (en fonction de son type) ?
  • Combien de commerces ont réellement été soutenus par des business angels ? (100)

Les deux derniers chapitres concernent la structure juridique et répond à comment « entreprendre en pluriactivité », précise la réglementation et les démarches administratives, les contrats de travail, la fiscalité des commerces… mais passent sous silence les aspects liés à la retraite des commerçants (ex. quelle retraite touchera un entrepreneur ayant cotisé 20 ans comme salarié, puis 25 ans comme commerçant ?). Pas plus d’informations non plus sur la couverture santé, la responsabilité civile professionnelle. Enfin, 11 lignes seulement concernent l’auto entrepreneur (certes plus développé en annexe, 204 sq.).

“Ouvrez un magasin”… peut-être…

Les conseils des interviewés sont toujours très opérationnels (sauf 79). Mais je me demande pourquoi l’APCE s’obstine à conseiller aux commerçants de réaliser

  • Leur étude de marché eux-mêmes, ravalée à une simple « démarche de bon sens » (45), particulièrement pour le marché local (zone de chalandise, 50), qui vient impacter la détermination du positionnement (56). Dans ce cadre, 3 pages seulement sont consacrées à la stratégie commerciale (56 sq.)
  • Leur business plan (sans même renvoyer à l’apport d’un expert comptable ; 104).

Le pire : les enquêtes sur les intentions d’achat (59) avec un chi deux revisité !

Le CA prévisionnel est abordé avant l’aménagement du point de vente. Nous sommes convaincus que l’aménagement du point de vente impacte positivement sur le chiffres d’affaires (77 sq.).

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Serge-Henri Saint-Michel

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