Egocasting, extimité, affichage public de notre vie… mettent en péril notre vie privée s’étalant sur le huitième Continent qu’est l’Internet (P. Levin et M. Manfredo).
Jeff Jarvis, que l’on avait connu plus inspiré dans La méthode Google, loin des mauvais augures, comme D. Solove, pour lequel « la vie privée n’en finit pas de mourir » (5), se veut optimiste et promoteur de la publitude (définie p. 1, la publicness anglaise s’oppose à la privacy), pourtant très relative, essentiellement du fait de contraintes sociologiques.
« Jouer le jeu de la transparence peut déclencher un cercle vertueux » relevant de la confiance, du respect. « C’est un choix payant » (9), surtout dans un univers de gratuité. D’ailleurs le lien publitude / gratuité est bien synthétisé p. 61. Notons déjà qu’à ce stade, Jarvis aurait pu s’appuyer sur la notion de capital social de C. Doctorow, reprise par T. Hunt.
Lire l’intégralité de la critique de Tout nu sur le web